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Bienvenue

Lattara, 13 mai 2018

  Voilà le genre de dimanche où l’on est bien heureux de se retrouver au musée pour oublier cette eau qui tombe du ciel et cause des cascades d’annulations. Je craignais que le musée ne serve de refuge à une multitude de vacanciers en perdition, il n’en a rien été. Nous étions le premier groupe à demander une visite guidée, Marie-Laure, notre jeune guide, était donc un peu stressée au moment de nous embarquer pour ce voyage dans le temps, elle a parfaitement su mener sa barque.

 De la construction des bateaux aux actes commerciaux en passant par la vie des marins, tous les aspects de ces périples dans le golfe du Lion furent abordés.

 Le musée Lattara a fait pour « La navigation lagunaire » un très gros effort de mise en scène. Les objets présentés ne sont pas très nombreux mais tous d’un grand intérêt et dans un bel état de conservation. L’exposition s’adresse à un public familial, pour nous faire vivre ces aventures antiques, des maquettes sont à disposition. Nous avons pu manipuler bordés, tenons, mortaises, varangues, hisser la voile, soupeser une amphore… rarissime dans un musée français.

 Nous étions quelques-uns à souhaiter poursuivre en direction du musée Dubout à Palavas. La pluie continue n’incitait guère à photographier la Redoute, c’est au pas de course que nous avons gagné cette tour de défense qui est dans un état neuf. Difficile de s’imaginer qu’elle date de 1744. Gérard m’apprit que son aspect juvénile était en partie dû à la protection que lui offrait le château d’eau lorsqu’elle était au centre de la ville ; aucune indication à l’intérieur sur son ancienne vocation défensive et son déménagement, les touristes doivent repartir en pensant que c’est un décor moderne.

 L’exposition actuelle est consacrée à la collaboration d’Albert Dubout avec Marcel Pagnol. Quel humour, quelle tendresse, Albert Dubout a génialement restitué l’atmosphère des romans (ou des films) de Marcel Pagnol, une très belle lettre de Marcel Pagnol à Albert Dubout atteste de cette réussite.

      A la prochaine,  Thierry