Montpellier 12 mars 2016
Je fais partie des gens qui connaissent le Machu Picchu mais qui ignorent tout ou presque de Montpellier. Il était donc logique de nous donner rendez-vous au Peyrou à l’ombre de la statue de Louis XIV. Quatorze heures pétantes, Fabrice Bertrand entame son discours pour une vingtaine de personnes de Poussan et une dizaine de notre association. Malheureusement, Montpellier n’est pas Amsterdam, les cyclos, motos et autres voitures vont couvrir sa voix à de très nombreuses reprises, sans parler des terrasses bondées en cet après-midi aux allures très estivales.
Les places, rues, hôtels particuliers vont s’enchainer à un rythme fou. Fabrice connait leurs histoires, petites et grandes, leurs noms, les dates, il doit avoir un don. Grâce à sa clé de facteur, nous avons pu lorsqu’elle n’avait pas été désactivée par les habitants pénétrer dans quelques cours sous des regards quelquefois suspicieux. Il porte notre attention sur la finesse et l’élégance des façades, sculptures, ferronneries, portes, cages d’escalier, vitraux… mais aussi sur des restaurations malheureuses ou le mauvais état de quelques édifices. Je ne me risque pas à vous citer les très nombreux noms entendus au cours de cette balade qui devait durer deux heures et demie. Débordé par sa passion, Fabrice a terminé cette boucle au Peyrou par la rocambolesque histoire de la statue équestre, il était presque dix-neuf heures. Le vent du nord s’était levé, seul Louis XIV en jupette sur son cheval n’avait pas froid, normal, c’est le Roi Soleil.
Les allers-retours entre l’ombre et la lumière étaient sûrement appréciés des bons photographes, pas pour moi, à cause du peu de recul et de temps que nous avions pour affiner les cadrages. Voici quelques clichés qui m’ont valu des douleurs aux cervicales.
Cordialement, Thierry