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Canal de Lunel le 27 avril 2014

 

 Nous étions une trentaine à braver la tramontane en ce dimanche 27 avril 2014. Ne nous plaignons pas, les moustiques étaient couchés et toute la France était sous la pluie exceptée un petit fer à cheval centré sur Lunel ! Deux associations s’étaient jointes à nous (« Pour le canal de Lunel » présidée par Frédérique Domergue et « Les voiles latines » présidée par Sylvain Brino) pour écouter les archéologues professionnels Claude Raynaud et Maxime Scrinzi conter une partie de l’histoire du Canal de Lunel.

 Départ de la Pérille, arrivée au Mas Desports (prononcer « dépor »). Un peu plus de deux kilomètres effectués en deux heures et demi, c’est dire si Claude et Maxime ont été bavards. Il faut dire que le public était très hétérogène, certains ignoraient jusqu’à l’existence du canal, quelques pescalunes en savaient un peu plus.

 De fait, le pique-nique n’a démarré qu’à 13h30. Bien à l’abri du cabanon « L’invisible » (nommé ainsi car il est censé n’être que virtuel) mis à disposition par l’association « Pour le canal », les langues se sont déliées, les salades, charcuteries, pizzas, gâteaux, tartes et bons vins ont circulé, la belle vie des cabaniers…

 Pas de siestes, malheureusement, la tramontane étant trop forte, une sortie à la rame sur Magalouno aurait nécessité de solides rameurs expérimentés que nous n’avions pas après un tel repas. On ne prend pas de risques avec un chef d’œuvre. Sylvain Brino nous a alors proposé une traversée en barque propulsée par une partègue pour aller marcher le long du Grand Bastit. Le Grand Bastit était plus en eau que d’habitude… gestion humaine ou état naturel ? Les îlots refuges appréciés des oiseaux qui nidifient à l’abri des prédateurs étaient moins nombreux que d’habitude. Les ornithologues amateurs nous ont fait part de leurs connaissances pour distinguer les tadornes, sarcelles et autres aigrettes. C’est au cours de telles balades que nous prenons conscience de la qualité de ce patrimoine à entretenir et faire découvrir.

 Je ne prends pas le risque de faire un compte-rendu des informations historiques que vous pouvez trouver dans le livre de Claude Raynaud « Du Vidourle à l’étang de l’Or ».

 Une belle journée au cours de laquelle nous avons appris à nous connaître, chacun ayant quelque chose d’intéressant à révéler, des adresses mail ont été échangées, des rendez-vous ont été pris.

 Voici quelques photos (merci à Eliane Malaval, Jean-Paul Rouvier, Sylvain Brino et Maxime Scrinzi) pour retrouver vos sensations.

                                                         Cordialement, Thierry André

PS : Word ne connaît pas les mots pescalune, partègue et cabanier...