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Villevieille le 17 novembre 2013

 Nous étions une quinzaine en ce matin pluvieux au pied du château de Villevieille. Inquiétude pour commencer, les grilles étaient fermées, le maître des lieux ne répondait pas au téléphone... Jean-Claude lisait dans les lignes de la main de Michel, Claude proposait de visiter le village. C’est alors que l’immense portail s’ouvrit et que Mr de Beauregard apparut, accompagné de ses deux chiens.

 Mr de Beauregard est un guide passionnant qui connaît sur le bout des doigts son château familial à l’histoire foisonnante. A chaque étape de la visite, il sut nous faire une synthèse rapide conclue par une anecdote, mêlant ainsi, la petite et la grande histoire.

 Ce château regorge de détails intéressants (bibelots, gravures, portraits, vaisselle, maquettes…), nous pourrions passer une journée dans chaque pièce tant il y a à dire. Les décorations sont parfois très originales, comme ces murs tapissés de panneaux de cuir, panneaux en bon état mais qui nécessiteraient un nettoyage fort coûteux pour retrouver leurs couleurs d’origine.

 

 

 Guidés par Claude, nous parcourûmes le centre ville de Villevieille agréablement mis en valeur, pour y lire quelques indices sur les façades et les anciens remparts. Après nous être réchauffés quelques instants dans l’église, nous allâmes aux ruines gallo-romaines. Déception, elles sont inaccessibles et "fausses", les questions diminuaient, les gouttes augmentaient.

 Avec la pluie vint l’heure du pique-nique… sur un parking, dans la voiture ? Sylvie nous a alors proposé son gîte à Aujargues, dans sa superbe salle voutée, nous eûmes la sensation de déjeuner au château. Nous y avons évoqué quelques projets (centenaire de la guerre de 1914 et journée sur le thème du canal de Lunel).

 En début d'après-midi, nous fûmes accueillis par Jean-Paul Pasquet et Mr Chassefeyre (97 ans !) à la chapelle Saint-Julien de Salinelles. Nous y avons admiré l'impressionante restauration. Visite trop rapide compte tenu des nombreuses questions que soulèvent un tel double édifice.

 A quelques centaines de mètres de la chapelle, nous avons effectué l’ascension vers les ruines de Montredon. Les restes de ce château envahis par la végétation, où l’on risque de se faire assommer ont un côté inquiétant, presque fantastique (certains ont croisé un rhinocéros). Jean Cocteau aurait pu y tourner « La Belle et la Bête ». Nous avons partagé la déception de Jean-Paul et Bernard qui nous ont fait constater les ravages du temps. Les murs assemblés avec un mortier médiéval pourtant de qualité et des pierres remarquablement choisies et ajustées s’écroulent petit à petit, sans parler du vandalisme…

  Bravo à Bernard qui par son déboisement dégage les accès et limite les dégâts.

  

 J’espère que ces visites auront en partie répondu à vos attentes. Merci à tous les participants, particulièrement à Eliane pour l’organisation de cette journée. 

                                                                          Thierry ANDRE

 Pour les informations historiques, je vous suggère d'aller sur les sites Web.